Aleksandr Hawths
◊ Messages : 36 ◊ Avatar : JENSEN ACKLES ◊ Credits : LONELY HELL ⊰ (avatar) TUMBLR/SPN GIF ⊰ (sign) RASCAL FLATTS ⊰ (texte) ◊ Statut : CELIBATAIRE
❝ I feel homeless ❞ Multinicks.: Jukebox.: Shook me all night long (acdc) Until now.:
| Sujet: (M) COLLINS △ we used to be friend. Lun 6 Fév - 2:01 | |
| /// © TUMBLR + MISHA COLLINSjared, nom au choix ~~ - Citation :
- Âge + Lieu de naissance : 29 ans lieu de naissance au choix tant que c'est au Canada.
Travail : Au choix. Pouvoirs : Régénération cellulaire Groupe : skills ou D. E. (‼) A savoir que Jared était le genre de mec que tout le monde à Roseau appréciait, avant que toute la ville ne le croit mort, tué par son meilleur ami (aka Aleksandr). C'était le garçon volontaire, le coeur sur la main, le pote idéal. Mais depuis sa mort, il n'aspire qu'à une chose, retrouver Alek et lui en faire baver. Il est devenu taciturne, plus renfermé, a gagné en assurance... Son histoire est relativement libre, il a juste quelques points à respecter : il est arrivé de son Canada natal quand il était gamin - ou au debut de l'adolescence - , il n'a pas découvert son pouvoir avant la nuit où Alek a cru l'avoir tué (19 ans), il peut avoir une/des soeur(s) mais pas de frère sachant qu'il considérait Alek comme celui qu'il n'a jamais eu, il s'est réveillé à l'église, dans son cercueil, et a pris la fuite pendant le transport en corbillard, depuis ce jour il n'a de cesse de traquer Alek.
A blood moon looms in the sky above.
- Extrait de ma fiche:
- Citation :
I'm rolling thunder pouring rain I'm coming on like a hurricane my lightning's flashing across the sky you're only young but you're gonna die HELL'S BELLS - ACDC « Stoy, bouge ton cul d'amerloque, j'ai envie d'aller boire un coup! » un grognement, c'était tout ce que le jeune homme obtint de son meilleur ami. Ils étaient déjà sorti la veille et Aleksandr n'était rentré que tard dans... l'après-midi. « Fais pas l'con y a le match des Timberwolves qui commence dans un quart d'heure. » « Qu'est-ce t'en a à foutre, t'es même pas américain. » que lui lança la voix rendue rauque par l'alcool, Alek se retourna dans son lit et passa la couette au dessus de sa tête. « Alek, ton canadien de colocataire t'ordonne de t'lever ou il va aller chercher Marla Dixon. » Alek ouvrit de grands yeux, se redressa soudainement et demanda à Jared d'un air très très inquiet. « Tu f'rais pas ça ? » Pour toute reponse il eut droit à un sourire équivoque qui le pressa à se lever et enfiler les premières fringues qui lui tombèrent sous la main. « Bah alors, je t'attends! » ajouta-t-il en mettant ses chaussures. « Ne m'fais pas ce regard Jar' c'est cruel de faire ça, même pour toi. » Ledit Jar finit de zipper sa veste et disparu dans le couloir, suivit de près par Aleksandr. Les deux garçons sortirent dans le froid mordant de cette nuit de décembre, il n'y avait pas un bruit dans la rue, tout les habitants de Roseau étaient bien au chaud, installés devant le match de l'équipe de l'État. Un souffle léger, comme un murmure, baignait les lieux d'une ambiance lugubre, menaçante, s'il ne connaissait pas ces ruelles par coeur, Alek en aurait eu un frisson. Bien sûr qu'il connaissait chaque recoin, chaque impasse, c'était sa ville natale, son coin perdu de l'Amérique. Ils pénètrent dans un bar peu fréquenté mais où ils étaient sûrs de trouver, à défaut d'une bonne bière, un écran potable.
Aleksandr finissait sa nuit la tête posée le comptoir, il lui venait dans ses rêves les échos lointains des commentaires du match. Il entendait Jared s'égosiller pour une faute et souriait dans son sommeil. « Hé, t'es le fils Stoyanovich toi ? » huh? Aleksandr sortit de sa léthargie pour poser le regard sur un vieil ennemi de la famille, le genre de querelle qui remonte à si longtemps qu'on ne sait pas plus vraiment comment ni pourquoi elle a commencé. Il fit un signe de tête positif avant de reposer les yeux sur le match, les timberwolves prenaient une sacrée raclée et il se moqua de Jared. « Aucun membre de ta famille n'a l'droit de mettre les pieds ici (...) Tu m'écoutes ? Sale petit con, regarde moi quand je te parle. » dit-il en venant saisir le col du jeune homme. Jouer au plus con, à ça Alek excellait alors il se contentait d'ignorer les remarques. « Laissez, on s'en va. Alek, bouge. » Il y eut un échange de regards, un silence lourd pesait sur la salle, seul la rumeur de la télévision résonnait contre les murs. Jared tira son ami par le bras pour l'emmener vers la sortie.« C'est ça dégage, aussi lâche que son paternel... » Et l'homme se retrouva à terre, assommer par un coup venu de nulle part, venu d'un Alek remonté. Il savait la fermer de temps à autre, laisser les ennuis lui couler dessus mais toucher à sa famille, même avec de simples mots, insulter son père mort, il ne pouvait pas l'encaisser et il frappait, c'était tout ce qu'il savait faire dans ses cas. Il avait toujours eu du mal à maîtriser ses accès de colère, la rage avait une emprise étrange sur lui, un rien et il s'enflammait, il serait les poings et fonçait dans le tas. Les autres hommes présents dans le bar se levèrent pour venir en aide à leur ami et nos deux compères se retrouvèrent en infériorité numérique, mais Alek s'en fichait bien, il continuait de frapper, transcandé par la rage. Les coups étaient libérateurs, à chaque poing qui s'écrasait sur le visage de cet homme il gagnait en force, il sentait la colère s'infiltrer par tous les pores de sa peau, ses yeux se tintèrent d'une lueur mordorée... envoyé violemment contre le mur, frappé à son tour, il se recevait des coups à foison, dans le ventre, sur le visage, des coups de pieds, des coups de poings, et la douleur amplifiait son ressentiement. Bordel, il aimait ça, la bagarre, ça le rendait hystérique, il y noyait tout ce qui lui faisait mentalement mal, il exortait par la douleur physique tout ce qui sommeillait intérieurement. Une chaleur alarmante se répandit sur les lieux, une odeur de brûlé gagnait les narines de chacun des hommes, soudain des flammes se développaient pour les emprisonner, les flammes se faisaient menaçant alors qu'elles s'avançaient vers eux avec une volonté surnaturelle. Le feu les dévora sous les yeux d'Alek qui, poussé dans les tréfonds de sa rage, souhaitait intensifier l'incendie, et les flammes lui répondaient, elles allaient et venaient selon son désir. Les hurlements déchiraient la nuit, des cris d'agonie, le prénom d'Aleksandr résonna dans ce décor terrifiant... Jared. Le feu s'étouffa, il disparu en ne laissant que des corps carbonisés étendus sur le sol. Il réalisa, tout ça, c'était lui, il ne pouvait pas l'expliquer, son regard avait retrouvé leur couleur et il restait interdit devant ce qui se présentait à lui. La silhouette de son meilleur ami se dessina au milieu des autres, non, pas lui. Il se précipita sur la dépouille, tombant à genoux, il n'osait pas le toucher, il était pétrifié par sa propre nature, par ce qu'il venait de faire. En quelques instants, l'homme-adolescent s'était mué en meurtrier. Il se dégoûtait, s'exécrait, il avait pris plaisir parmi les flammes, il n'avait pas réagit aux hurlements. Une larme coula le long de sa joue avant d'aller s'écraser sur les cendres. D'autres suivirent, souillant sa peau diaphane. La force du brasier l'avait fatigué, il se sentait vide, éviscéré de ses propres entrailles. Il se leva, contemplant le carnage de sa hauteur. Il fit un pas en arrière, un second puis se retourna pour rejoindre les pavés détrempés, la nuit l'accueillait dans ses ténèbres, l'enveloppant alors qu'il se mit à courir. Il courait, à perdre haleine, il n'avait aucune envie de s'arrêter, il voulait juste partir, fuir, échapper à la vision qui restait accrochée à son regard, il dérapa plusieurs fois mais n'arrêta pas sa course effrénée, il voulait se faire mal, se briser les jambes, hurler de douleur pour que sa propre voix remplace celles qui ne lâchaient pas ses oreilles, il voulait échapper à son propre, le sentir se dérober à lui, avoir l'impression que son sang se changeait en acide, avoir mal. Il courut ainsi longtemps, il ne saurait dire combien de temps mais il finit par s'écrouler sur l'asphalte, son propre corps l'ayant abandonné.
Il devait partir, quitter cette ville, laisser derrière lui la vie qu'il avait toujours connu, s'en aller avant que la police n'arrive. Il serait le seul suspect, il n'y aurait que lui à accuser, il avait oublié sa veste sur les lieux, ça serait sans équivoque. Il allait être chassé, détesté par son propre foyer. Il avait tout perdu, pis encore il avait tué son meilleur ami, son frère. Il allait devoir vivre avec ça, il allait devoir supporter la culpabilité, la haine qu'il aurait désormais pour lui même. L'avenir n'avait plus aucune saveur...
en cours.
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