SHAKE IT OUT (daphnee)

Citation :

/// ©TUMBLR + KRISTEN STEWART
daphnee hemingway
❝ Life is one big road with lots of signs. So when you riding through the ruts, don't complicate your mind. Flee from hate, mischief and jealousy. Don't bury your thoughts, put your vision to reality. Wake Up and Live. ❞
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Son père était un skills et sa mère, une 'simple' humaine. Cette dernière a été assassinée après avoir apprit la vraie nature de son mari, un soir de décembre. Le fait de révéler, à un résident, ses pouvoirs étant interdit, dans le monde surnaturel, il n'aura pas fallu attendre longtemps pour qu'un D.E. vienne lui ôter la vie. ✚ Ce D.E. a, d'ailleurs, aussi tenté de tuer Daphnee, avant de se rendre compte qu'elle était dotée de pouvoirs, également. ✚ Daphnee ignore, par ailleurs, toujours pourquoi on lui a enlevé sa maman à l'âge de sept ans. ✚ Elle a fuit le domicile familial à dix ans avant d'être placée dans un foyer. Son père n'était plus apte à s'occuper d'elle. Et, elle le détestait pour ne pas avoir tenté de sauver sa défunte mère. ✚ Malgré les trois années qui sont passées depuis la découverte de son pouvoir, la jeune femme ignore encore beaucoup de chose au sujet du monde surnaturel. ✚ Elle ne sait pas non plus que l'homme qui se dit être son ami depuis deux ans est en réalité son ange gardien.

PSEUDO / Tina.
PRENOM / Tina ou déesse, comme vous voulez.
COMMENTAIRES / J'ai même pas besoin de dire ce que je pense, ce smiley va le faire pour moi.
OU AVEZ VOUS CONNU LE FORUM / A votre avis.

Citation :

SHAKE IT OUT ~ FLORENCE AND THE MACHINE AND TUMBLR
► And I’m damned if I do and I’m damned if I don’t. So here’s to drinks in the dark at the end of my road. And I’m ready to suffer and I’m ready to hope. It’s a shot in the dark and right at my throat. Cause looking for heaven, for the devil in me. Well what the hell I’m gonna let it happen to me. ◄

La peur au ventre, elle épiait chacun des passants qui arpentaient l’allée. La jeune femme cherchait son agresseur du regard. Cet homme qui avait tenté de l’assassiner, treize ans auparavant, et qui l’avait privée de sa défunte mère. Depuis ce fameux jour, il apparaissait à travers chaque visage masculin qu’elle croisait. Il était son fantôme, sa hantise. Ce monstre qui logeait dans ses rêves. Ou dans ses cauchemars. Daphnee ingurgita son café d’une traite. Elle s’assura qu’aucun regard ne la fixait, avant de quitter la chaise qu’elle occupait depuis une bonne vingtaine de minutes déjà. Sereinement, placidement. Ses pas étaient lents. Elle tentait de se fondre dans la masse. Vainement. Le serveur la repéra. Infâme prospérité. Ce dernier s’assura qu’il avait eu raison de douter avant de se lancer dans une course poursuite sans fin. Soupçons confirmés. « Mademoiselle. », hurla-t-il, les cheveux dans le vent. Daphnee choisit de ne pas se retourner. Elle n’était pas certaine d’être la personne concernée. « Vous avez oublié de payer l’addition. » Merdique journée. La jeune femme laissa un soupir s’échapper de ses jeunes lèvres, avant de prendre ses jambes à son cou. A chaque mètre qu’elle parcourait, sa tête faisait un mouvement de rotation. Ce salaud n’était pas prêt de lâcher l’affaire. Ce n’était pas comme si elle lui devait une somme exorbitante. Un café. C’était tout ce qu’elle avait consommé. Un infime café de rien du tout. L’espace d’une seconde, Daphnee s’imagina le pire. Et, si cet homme n’en avait pas après son argent ? Et, si c’était lui ? Non, impossible. Elle se retourna, pour pouvoir mieux le dévisager. C’était sans compter le bitume abîmé qui la fit trébucher. Prise de court, la jeune femme se mit à paniquer. Des larmes coulaient sur son visage, alors que son corps tout entier frissonnait de douleur. Elle était rongée par la terreur, revivant la scène de son agression. Ne sachant plus contrôler ses émotions, Daphnee se mit à hurler, suscitant la curiosité des passants qui la scrutaient déjà. En une seconde, le monde s’arrêta de tourner autour d’elle. Du moins presque. Toutes ces personnes qui l’entouraient étaient comme paralysées, immobiles. Elles semblaient inertes. Seuls, les nuages s’agitaient encore. En larmes, la jeune femme les dévisageaient tous, un à un. Elle se releva doucement. Incompréhension totale. C’était comme si, elle avait provoqué cela. Rien qu’en émettant ce cri strident. Était-elle à l’origine de ce désastre ? Et, si elle se trouvait dans un autre monde ? Un monde parallèle. La mort s’était, peut-être, emparée d’elle. Des milliers de questions habitaient son esprit. Mais aucune ne semblait avoir de réponse. Du moins, aucune ne semblait avoir de réponse plausible, sensée. Daphnee se munit de la première pierre, assez tranchante, qu’elle trouva pour tenter de percer sa peau. Elle grimaça. Du sang. C’était bon signe, elle devait être vivante. Alors que cette substance rougeâtre coulait faiblement sur son bras, la jeune femme s’approcha de cette adolescente, coincée au téléphone. L’expression de son visage était tellement douce. Daphnee, dépitée, posa ses mains sur les paupières de cette dernière avant d’éclater en sanglots. Elle se sentait responsable de ce qui lui arrivait, de ce qu’il leur arrivait. Elle reproduit, donc, ce même geste pour chacune des victimes qui l’entouraient. En retirant sa main, du visage d’un certain homme, elle fit un bond en arrière. Le serveur. Secouée, la jeune femme se retourna. Mais, en commettant cet acte, elle découvrit un autre homme derrière elle. Puis, une centaine d’autres individus de ce sexe, à ses alentours. Elle avait, peut-être, devant ses yeux son plus grand cauchemar. Le cauchemar de toute une vie. Mais aussi le pouvoir de s'en débarrasser pour toujours. A jamais. Au lieu de cela, elle préféra fuir, laissant le temps passer, tout simplement. Ou ne pas passer, justement.

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TRADING YESTERDAY ~ SHATTERED AND TUMBLR
► And I've lost who I am, and I can't understand why my heart is so broken, rejecting your love, without, love gone wrong; lifeless words carry on. But I know, all I know's that the end's beginning. Who I am from the start ? Take me home to my heart. Let me go and I will run. ◄

Il rattrapa la mèche qui tentait de cacher son joli minois, laissant, finalement, la jeune femme perplexe face à cette situation pour le moins embarrassante. Daphnee le repoussa légèrement. Elle était terriblement gênée. Hadley ne la laissait pas indifférente. Bien au contraire. Mais, elle ne s’imaginait pas un instant vivre une quelconque relation amoureuse avec un homme. Du moins, avec un banal humain. Non pas qu’elle les sous-estimait. Bien loin de là. Elle les enviait, même. Mais, la jeune femme le savait. Éprouver des sentiments pour un résident n’allait lui apporter aucun bénéfice. Cela allait, d’ailleurs, lui causer plus de tort qu’autre chose. Elle n’était pas comme tout le monde, elle devait s’y faire. Se faire à l’idée que la vie de famille n’était pas faite pour elle. Elle avait, d’ailleurs, pu le constater treize ans plus tôt, lorsque, dépitée, elle abandonna son père, son unique famille pour être placée dans un foyer, suite à l’assassinat de sa génitrice. Hadley se racla la gorge. Il était tout aussi gêné que la jeune femme. Intérieurement, le jeune homme mourrait d’envie de lui révéler la vérité. Mais, quelque chose l’en retenait. Peut-être la vulnérabilité de sa belle. Cela faisait deux ans qu’il côtoyait la jeune femme sous une couverture. Il se faisait passer pour un bon ami. Totalement absurde. Premièrement parce qu’il éprouvait bien plus que de l’amitié à son égard. Et, deuxièmement, parce qu’il avait, méticuleusement, préparé leur rencontre avant même de savoir à qui il aurait à faire. Et, ce n’était pas tout à fait la définition qu’il se faisait d’un ami. « Je pense qu’on devrait arrêter de se voir. », lâcha-t-elle, subitement, pour corrompre ce silence qui régnait dans la salle. Hadley, dont les yeux étaient rivés sur le carrelage, releva brusquement la tête. Arrêter de se voir ? Mais qu’avait-elle dans la tête ? Il était hors de question qu’il se résigne à la surveiller de loin. Non, cela lui paraissait inconcevable. « Tu veux qu’on arrête de se voir ? », demanda-t-il, offusqué. Daphnee hocha simplement la tête. Elle n’avait pas envie d’aller plus loin avec lui. Du moins, elle ne pouvait pas se le permettre. Elle ne voulait pas risquer de lui faire du mal. Bêtement, inutilement. Couper les ponts, maintenant, semblait-être la meilleure solution. La plus radicale, aussi. Le jeune homme reposa sa question, sous le regard ahuri de son interlocutrice qui répéta le même geste. « Non. », dit-il, froidement. La jeune femme écarquilla les yeux. Ce n’était pas vraiment la réponse à laquelle elle s’attendait. « Non ? », demanda-t-elle, à la fois amusée par sa naïveté et outrée par son vandalisme. Hadley hocha, à son tour la tête, pour répondre par la négative. « Ce n’était pas une question, Hadley. » Scandalisée, Daphnee plongea son regard dans celui du jeune homme, à l’affut d’une parole qui justifierait son comportement. « On peut pas se le permettre. », dit-il pour conclure. Il se leva de sa chaise, laissant la jeune femme dans l’incompréhension totale. Puis, il attrapa sa veste, avant de se diriger vers la porte d’entrée. « Qu’est-ce qu’on peut pas se permettre ? », répondit-elle. Elle l’avait suivi jusque dans le couloir du cinquième étage, celui où elle avait loué son petit appartement. Hadley ne répondit pas. Il ne se retourna pas non plus. Il pressa, simplement, son doigt contre le bouton qui allait appeler l’ascenseur. « Hadley ! », dit-elle en haussant le ton. Le jeune homme se tourna vers elle, avant de déposer un baiser sur son front. « A demain, Daphnee. »

Betty Howards a écrit:

Oh oui, en plus regarde ce que j'ai
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